Un cycliste accusé de ne pas vouloir se doper

Paris – C’était la stupéfaction hier, après l’annonce de la Fédération Française de Cyclisme qui incrimine Jean-Louis Rustine de l’équipe Skoda de ne pas avoir voulu se doper lors de l’édition 2014 du Tour de France. En effet, après vérification de ses analyses sanguines, l’Agence Française de Lutte Pour le Dopage a été forcée de constater que Jean-Louis Rustine n’avait jamais utilisé de produits dopants comme l’EPO ou des stéroïdes au cours de cette édition 2014 mais également tout au long de sa carrière.

Les cyclistes non dopés sont heureusement des cas exceptionnels

M. Roubraix, chargé de l’enquête nous a livré son ressentiment sur ce fait insolite : « Vous savez, les cyclistes qui ne se dopent pas, sont des cas exceptionnels et heureusement d’ailleurs pour la beauté de notre sport. Nous avons aujourd’hui toutes les preuves pour lui retirer sa licence ainsi que ses trophées et permettre de laisser la place aux vrais amoureux du cyclisme. »
En 1998, une affaire similaire avait déjà terni l’image de ce sport après qu’un cycliste ait déclaré « avoir été non dopé à l’insu de son plein gré ». Mais les juges n’étaient pas tombés dans le panneau et il avait écopé d’une retraite anticipée.

« J’ai essayé mais je n’y arrivais pas »

Dans un souci d’informer au mieux nos lecteurs, nous avons voulu recueillir le témoignage de Jean-Louis Rustine, qui aujourd’hui est devenu persona non grata au sein du monde du cyclisme. C’est dans sa caravane Cochonou qu’il nous a reçus, en hommage au bon vieux temps. Nous avons voulu savoir d’emblée, pourquoi il avait fait ce choix de bafouer la déontologie de ce sport, ce à quoi il nous a répondu: « Mais j’ai essayé plusieurs fois mais je n’y arrivais pas. C’était plus fort que moi, je savais pourtant que je risquais gros de ne pas vouloir me doper. J’aurais dû faire comme tous mes coéquipiers qui arrivaient à grimper le Mont Ventoux (1 911 mètres) sans se mettre une seule fois en danseuse et sans boire un peu d’eau.» avant de nous confier entre deux sanglots: « J’ai honte de ce que j’ai fait. »
L’avenir s’annonce bien sombre pour ce cycliste déchu mais qui va néanmoins essayer de remonter la pente. En effet, après avoir laissé passer l’orage, il a comme projet de se reconvertir en tant que culturiste. Espérons pour lui qu’il ne fera pas deux fois la même erreur.

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