Pascal Praud, journaliste de l’année 2021

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Paris – Ce n’est finalement qu’une demi-surprise qui a été annoncée hier à la France entière tant la rumeur bruissait dans le microcosme parisien : le journaliste-vedette Pascal Praud a reçu le prix Albert Londres qui vient récompenser le travail de titan accompli ces dernières années. Souvent accusé de manquer d’objectivité, d’être politiquement incorrect voire de créer la polémique, le jury a souhaité plébisciter les facultés d’analyse, la liberté de ton et le franc-parler que revendique tant l’animateur. Fait exceptionnel, le jury a décidé à l’unanimité de passer outre la traditionnelle limite d’âge de 40 ans pour candidater.

Pascal Praud, un as du journalisme depuis sa plus tendre enfance

Petit déjà, il remporte à l’âge de neuf ans le prix du Petit Journaliste suite à une publication dans le journal « Le Petit Quotidien » dédié aux 6-10 ans. Il s’agissait alors d’un papier sur « L’arthrose du genou au XVIIIe siècle : enjeux et perspectives » qui avait éclairé une génération d’écoliers sur l’usure du cartilage articulaire. C’est fort logiquement qu’il s’oriente vers des études de journalisme et décroche son diplôme à l’École supérieure de journalisme de Paris. Embrassant une carrière de journaliste sportif, ses pairs saluent rapidement ses performances en lui décernant le prix du commentateur sportif en 2014.

« L’heure des pros », le tournant

En 2016, bien installé sur I-Télé qui deviendra CNews l’année suivante, Pascal Praud démarre une nouvelle aventure avec un talk quotidien : « L’heure des pros ». Progressivement, il devient avec Eric Zemmour l’une des stars de la chaîne de Bolloré à tel point que CNews dépasse le leader historique des chaînes info BFM TV. L’intéressé explique : « On est sur un format où on traite vraiment l’actualité et où on est au plus près. » Quand on l’interroge sur d’éventuels dérapages où son intuition prime sur le reste, il confirme : « Avoir aucune preuve, moi, ça ne me pose pas de soucis. C’est une position vraiment que je défends. C’est ça pour moi le journalisme ». Quelle meilleure illustration pleine de fraîcheur que sa récente déclaration à l’antenne ? « Le type qui a inventé une attestation pour sortir de chez lui il faut le pendre ! » Une bien belle leçon à retenir pour tous les journalistes en herbe.

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